Deux montres vintages pour atteindre des sommets
Le massif de l’Himalaya vous connaissez ? Népal, Tibet c’est mieux ?
Donc le massif de l’Himalaya est un immense massif montagneux qui va du Népal au Tibet et qui abrite 10 des 14 sommets de plus de 8000 mètres d’altitude.
L’intérêt de parler géographie ? J’y arrive !
LA LIP HIMALAYA
Dans les années 50, le monde sort d’une guerre terrible et à des envies d’aventure et de découverte. Pour certains alpinistes ce sera partir à la conquête des sommets et avec une certaine surenchère des sommets de plus en plus hauts et de préférence inviolés.
Quant aux horlogers, ce sera la quête de marchés nouveaux, de surenchères, de recherche d’image de marque, finalement de marketing qui ne portait pas encore son nom.
Pour cela certains vont confier leurs créations horlogères aux précédents.
Les exemples sont nombreux à cette époque mais deux aventures (car ce sont des vraies aventures) sont remarquables.
1950 Fred LIP à Besançon est le leader français de l’horlogerie et quand il apprend qu’une expédition française va partir à l’assaut de l’Anapurna (un des sommets du massif de l’Himalaya) il va proposer aux membres de l’expédition de tester une de ses créations dans des conditions qui sont extrêmes.
C’est un des membres de l’expédition Lionel TERRAY qui va fournir ce que l’on appelle aujourd’hui un cahier des charges. En effet, remonter une montre à 8000 mètres les doigts gelés et la remonter le soir dans la chaleur de son salon sont deux choses différentes.
Ensemble ils vont créer la future LIP HIMALAYA.
Le 03 juin 1950, Maurice HERZOG chef de l’expédition atteindra le sommet de l’Anapurna à 8078 mètres d’altitude.
A son poignet une LIP qui, par sa précision, son confort de lecture et sa robustesse a vaincu elle aussi l’Anapurna. Elle ornera les poignets d’une génération d’alpinistes séduits et convaincus par sa fiabilité.
En l’honneur des autres sommets vaincus du massif, elle ne s’appellera pas seulement Anapurna mais « Himalaya ».
La Lip Himalaya mythique était née.
Rééditée dans différents versions elle séduit toujours et on l’a aperçue au poignet de notre ancien Premier Ministre Édouard PHILIPPE. Un symbole ?
LA SMITHS EVEREST
Les conquêtes des cimes se poursuivent dans les années 50.
« Toujours plus forts, toujours plus haut » semblerait être la devise des ces conquérants.
Et comme indiqué plus haut, c’est le massif de l’Himalaya qui concentre le plus grand nombre d’expéditions qui, il faut le reconnaître, sont souvent des équipées mortelles vu les équipements presque rudimentaires de l’époque.
Dans le domaine des montres, ce sont les plus robustes qui survivent et il n’y a pas qu’en France que l’on cherche à être les premiers et les meilleurs.
Quand le projet d’ascension du plus haut sommet du massif, l’Everest est connu, deux marques vont s’affronter : SMITHS en Grande Bretagne et ROLEX en Suisse.
Le 29 mai 1953, Sir Edmond HILLARY et son expédition parviennent au bout d’une expédition particulièrement difficile au sommet de l’Everest, plus haut sommet du monde à 8848 mètres d’altitude.
Sir Edmond Hillary porte à son poignet une Smiths (marque aujourd’hui disparue) qui prendra le nom de « Smiths Everest ».
Et Rolex là dedans ?
Dans un bel hommage aux montres vintages, les deux modèles dont les marques ont été reprises, LIP par SMB BESANÇON et SMITHS par TIMFACTORS, font actuellement des rééditions de ces modèles mythiques.
Si vous êtes en quête d’authenticité vous pouvez aussi tenter votre chance d’en trouver une d’époque dans notre boutique en ligne.