Les montres vintages, leurs bracelets et le monde animal (Partie 2)

Les montres vintages, leurs bracelet et le monde animal (Partie 1)

2ème Partie : Les animaux terrestres

Traditionnellement au cours de l’histoire, la maroquinerie a utilisé les cuirs des animaux de la ferme traditionnelle : vachette, mouton, porc, etc.
De nos jours les goûts évoluent.
Les peaux exotiques nous procurent le sentiment d’avoir au poignet la peau d’un animal que l’on ne rencontre pas tous les jours.

Les  grandes marques horlogères pour satisfaire la demande de clients exigeants et peu regardants sur les prix sont à la recherche de peaux exotiques et rares pour créer des bracelets de montres originaux.
Précisons que ces grandes marques comme les petites d’ailleurs respectent la convention de WASHINGTON (voir première partie) et que les peaux portent le code CITES.

La jeune et néanmoins célèbre marque de maroquinerie de luxe MISSIESSY nous offre une excellente transition entre le monde animal aquatique et le monde animal terrestre.

Crée par un marin qui aspirait à comprendre les goûts des femmes, la marque a choisi comme emblème une sirène symbole mi marin mi humain.

– La peau d’autruche provient d’Afrique du Sud mais la France compte désormais une cinquantaine d’élevages. Caractéristique par ses follicules en relief, le cuir vieillit particulièrement bien se bonifiant avec le temps. Les aspects varient selon la partie du corps. Le plus tendance actuellement est sans conteste le cuir des Pattes d’Autruche lui même différent selon la zone prélevée .
De plus le cuir des pattes d’autruche est extrêmement solide.
– La peau d’antilope. Ses qualités esthétiques sont contrariées par sa peau difficile à travailler et qui de plus se tache facilement.
– La peau d’anaconda, animal constrictor non venimeux qui enlace les héroïnes dans les films d’horreur à une peau fine et résistante mais il s’agit d’une espèce protégée donc rare.
– La peau de boeuf Kobe : Elle nous vient du Japon et séduit avec sa texture scintillante résultat d’un tannage traditionnel manuel. N’oublions pas la viande de bœuf de Kobe dont les qualités gustatives incomparables l’élèvent au niveau de « caviar bovin ».
– La peau de buffle, très résistante proche de la vachette mais à la texture plus grainée.
– La peau de castor, et plus précisément la peau de queue de castor.
– La peau de cerf : sa solidité et sa souplesse la font rechercher pour les bracelets de montre de luxe. Retrouvez une montre à bracelet en peau de CERF NEUF sur www.horlodent-montresvintages.fr.
– La peau de Chameau nous emmène pour une petite promenade dans le désert.
Sa peau couleur camel est proche de celle du veau mais elle charmera le voyageur qui est en vous. Dernière précision son prix est tout à fait abordable.
– La peau de chèvre : les bracelets de montre en peau de chèvre arrivent de CHINE. Faits à la main, ils restent à des prix concurrentiels. D’aspect grainé, il est conseillé de les imperméabiliser pour éviter les taches.
– La peau de cobra se rapproche de celle du serpent de mer et du python.
– La peau de coq : seules les pattes sont utilisées pour leur résistance exceptionnelle.
– La peau de daim, animal dont les élevages sont très nombreux. La peau de daim est fragile et utilisée en doublage d’un bracelet de cuir. Elle est très salissante.
– La peau d’hippopotame est peu connue car l’animal sauvage et imprévisible n’inspire pas d’emblée notre confiance. Pourtant le touché de sa peau est incomparable et le rendu magnifique.
– La peau de karung (serpent d’eau douce) aux écailles très douce est très rare.
– La peau de lézard. On utilise la peau du lézard vert et du lézard gris provenant d’Asie et du NIL. Le plus répandu et le moins cher, il est réservé aux petites pièces de maroquinerie comme les bracelets de montres de femme.
En raison de sa petite taille seule la peau du corps est utilisable.
A savoir, après la deuxième guerre mondiale, les montres Rolex était équipées de bracelets en peau de lézard.
– La peau de python est un mythe d’autant plus qu’il n’existe pas de fermes d’élevage et qu’il doit être chassé selon la réglementation.
Très souple et fin, il est néanmoins fragile car il n’aime pas l’eau malgré ses origines. Il est conseillé de le doubler de veau caoutchouté pour le préserver de la transpiration du poignet. D’autres peaux exotiques sont utilisées pour la confection de bracelet de montre mais non citées ici car elles appartiennent à des espèces animales victimes du braconnage.

N’hésitez pas à me signaler des animaux dont la peau sert à orner nos poignets et que j’aurais omis de signaler.